dimanche 24 novembre 2013

Autodafé

Ci-dessus, une capture d'écran pris le 24 novembre 2013 sur le site islamiste '' rap genuis '', deux images associées dans le but de réclamer un autodafé pour '' ces chiens de Charlie hebdo ''*0 digne des plus belles heures de l'inquisition dont d'ailleurs l'auteur de l'article se réclame

Le niveau d'inculture de ce site islamiste trouve sa traduction dans une interprétation erronée de la légende de Phénix rédigée par l'auteur de cet article puant ;
le Phénix est un oiseau légendaire, doué de longévité et caractérisé par son pouvoir de renaître après s'être consumé sous l'effet de sa propre chaleur

L'auteur islamiste, en associant ces deux images appelle à détruire définitivement par le feu non seulement les caricatures, aussi, à partir de son point de vue racial ( '' ces chiens...'' ) propose, pas moins, de jeter dans le feu du bûcher les dessinateurs de Charlie hebdo ;
ce qui en outre montre son incapacité à lire correctement la signification profondément philosophique de la légende de Phénix : l' indestructible oiseau de feu se consume par lui-même pour renaître de ses cendres
L'objectif de destruction définitive, par le feu sur le bûcher, proposé par cet islamiste est en parfaite concordance avec le '' mental islamique '' sans autres aspirations que de figer les '' idéaux '' de la religion ou plus général de pétrifier le langage, c'est à dire très exactement le contraire d'un monde paisible ouvert à la réflexion ou à la pensée critique ;
Des cendres de ce Bûcher, surgissait un nouveau Phénix, qui contrôlait le feu de mieux en mieux à chaque résurrection ;
de remises en question en remises en question Phénix toujours en quête de connaissances, tel Prométhée donnant le feu aux hommes, s'inscrivent en lettres de feu dans les grandes légendes de la pensée, donnent sens aux valeurs d'urbanités, d'émancipations, constituant l'arborescence humaniste de notre société ;
toujours en mouvement, l'un et l'autre, symbolisent la Culture, autant dire le refus des idéologies anti évolutions propres à l'anticulture dominante dans les pays où milieux islamiques soumis à l'excès de religion

*0 : Toutefois cette association des deux images devrait plaire à '' nos '' néo-staliniens, ni ne pas déplaire à nos '' bien-pensants '' ( genre Claude Askolovitch, Pascal Boniface, Roland Cayrol, ici, cités à titre d'exemples ) qui se complaisent, dans notre pays, ou s'appliquent '' avec autorité '' à dénoncer l'islamophobie sans avoir lu le coran*1

Sur la page du site '' rap genuis '' dans le texte, on peut lire : '' Je réclame un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo ''
Question : comment se fait-il que ne s'élèvent pas de '' belles voix '' pour dénoncer cette propagande raciste, d'autant que nul ne peut ignorer ce que signifie '' les chiens '' ( sales et à chasser des villes ) dans la bouche ou la langue moyenâgeuse des islamistes ?

Suites :


Crab 24 Novembre 2013



1 commentaire:

  1. Dans l'antiquité il n'y avait pas que des monothéistes mais bien plus encore des penseurs, citation :
    " La piété, ce n'est point se montrer à tout instant, couvert d'un voile et tourné vers une pierre, et s'approcher de tous les autels; ce n'est point se pencher jusqu'à terre en se prosternant, et tenir la paume de ses mains ouvertes en face des sanctuaires divins; ce n'est point inonder les autels du sang des animaux, ou lier sans cesse des voeux à d'autres voeux; mais c'est plutôt pouvoir tout regarder d'un esprit que rien ne trouble " – Lucrèce
    ( premier siècle avant notre ère )

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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
.
Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard

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